Auvergne-Rhône-Alpes (Drôme) Un abri mobile pour les bergers
La cabane pastorale permet de suivre les troupeaux et assure un confort de logement.
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Depuis le début de l’été 2017, les éleveurs des Baronnies provençales peuvent louer, à un tarif allant de 200 à 450 €, selon la durée d’utilisation et pour cinq mois maximum, une cabane pastorale mobile pour leur berger. Loïc Ardisson, éleveur de chèvres du Rove à Montbrun-les-Bains, en est ravi : « J’ai pu proposer un logement proche du troupeau à mon berger, le temps que je finisse les travaux d’aménagement d’un studio. »
D’autres occasions pourraient s’offrir à lui. « Avec mon système de traite mobile ainsi que cette cabane, je pourrais laisser mes chèvres plusieurs semaines d’affilée dans des parcelles éloignées du bâtiment d’élevage. » C’est un atout pour cet éleveur qui travaille en pâturage extensif toute l’année. « Avec la présence du loup dans nos massifs, sans berger, notre activité est impraticable, poursuit l’éleveur. Il est donc essentiel de pouvoir leur offrir les meilleures conditions de vie possible. »
L’abri mobile, réalisé dans le cadre du plan pastoral territorial, en partenariat avec le Parc naturel régional (PNR) des Baronnies provençales et l’Association départementale d’économie montagnarde (ADEM) de la Drôme, offre un équipement adapté en toutes saisons : isolation en laine de bois, poêle à bois, toilettes sèches… Un panneau solaire permet la production d’électricité. Alimentés par des bouteilles de gaz, le frigo, les plaques de cuisson ainsi que le chauffe-eau apportent de précieuses commodités.
Autonomie
La cabane est tractable par tracteur ou 4 X 4 avec permis E. Porté financièrement par le PNR, cet abri a nécessité un investissement 35 000 €, subventionné à hauteur de 70 % par la région et l’Europe via le Feader. « Le concept d’abri mobile évite la construction de cabanes en dur, plus onéreuses et souvent utilisées trois mois dans l’année. La mobilité de l’abri permettra une utilisation à différentes périodes de l’année et par différents utilisateurs », explique Philippe Cahn, responsable agro-environnement au PNR.
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